Pour la santé de notre monde commun

Il nous faut donc tout réapprendre. Car nous avons oublié nos conditions d’existence, le lien et la reconnaissance des êtres vivants. Préserver les milieux vivants est notre nouvelle boussole qui conditionne nos choix pour manger, bouger, habiter, échanger…

Ce tournant « relationnel » consacre la valeur des interdépendances et de la coopération pour instaurer de nouveaux modes de vie et de production1. Il est au cœur d’un nouveau contrat naturel au service d’une santé commune, celle des espèces vivantes et des écosystèmes, celle des humains partout sur la planète, celle des relations sociales et des institutions, qui toutes dépendent les unes des autres.

1 Les problèmes à résoudre sont fortement transversaux et interdisciplinaires, comme l’a souligné l’IPBES dans son rapport Nexus. IPBES, Thematic Assessment Report on the Interlinkages among Biodiversity, Water, Food and Health, décembre 2024, https://www.ipbes.net/fr/nxs ; Voir aussi La Fabrique Spinoza, La société des liens. Les liens sociaux pour répondre aux grands enjeux de société, décembre 2024. https://www.fabriquespinoza.org/prod_observatoire/la-societe-des-liens/.

Un projet de plateforme VIVANT FUTUR

Cet outil internet et de réseau social, dont le cahier des charges est en cours de réalisation, vise à mettre en valeur et analyser des initiatives qui contribuent à défendre l’idée d’une santé partagée pour l’humanité et les écosystèmes afin de transformer nos modes de production, de consommation et de vie.

VIVANT FUTUR est porté par :

• le Collectif Zoepolis (https://www.zoepolis.com/), 
• l'Institut Michel Serres (https://institutmichelserres.fr/), 
• l'Université de la Terre (https://www.universitedelaterre.com/), 
• la Fédération BioGée (https://www.biogee.org/) 

...avec la collaboration de Dorothée Browaeys et Jean-Jacques Perrier, consultants et enseignants à CY École de design.

Quelles initiatives ?

Les initiatives sélectionnées seront variées : écrits, conférences, ateliers, projets, opérations, etc., pourvu qu’elles proviennent de collectifs citoyens, associations, collectivités, entreprises,

chercheurs, bureaux d'études, laboratoires... et qu’elles participent, d'une manière ou d'une autre, à illustrer l’importance des liens entre santé et écologie. Nous pensons que de telles initiatives peuvent montrer comment il est possible d'articuler concrètement les différentes dimensions de la transformation socio-écologique.

Il s'agirait donc non de présenter une série de « success stories » mais d'analyser ce qui serait commun et différent dans ces initiatives, ce qui serait transposable ou pas, en quoi elles sont des tremplins pour fonder un nouveau contrat naturel au service d’une santé commune aux espèces vivantes et aux humains. La plateforme permettra aussi de renforcer le dialogue entre

les acteurs opérationnels (associations, collectifs, collectivités…) et le monde académique (chercheurs et étudiants), toutes disciplines confondues.

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